Les 10 meilleurs conseils pour bien préparer son premier marathon

Participer à un marathon est un défi aussi excitant que gratifiant. Cependant, pour les coureurs novices, se lancer dans cette aventure peut sembler intimidant. En tant qu’amateur ayant couru 14 marathons, je vous partage mes 10 meilleurs conseils pour bien préparer votre premier marathon et vivre une expérience inoubliable.

1 : Choisissez le bon marathon pour vous.

Recherchez un marathon qui convient à votre niveau d’expérience, à vos objectifs et à vos préférences. Considérez des éléments tels que le parcours, la météo, le dénivelé et le soutien des spectateurs.

  • Évaluez votre niveau d’expérience et vos objectifs : Si vous êtes un coureur débutant, optez pour un marathon réputé accessible et bien organisé. Si vous avez déjà une certaine expérience en course à pied, vous pouvez rechercher un marathon qui correspond à vos objectifs spécifiques, tels que réaliser un bon temps ou relever un défi particulier.
  • Recherchez des avis et témoignages : Consultez les retours d’expérience d’autres coureurs sur des forums, des blogs ou des réseaux sociaux pour avoir une idée de l’organisation, du parcours et de l’ambiance du marathon qui vous intéresse.
  • Considérez le parcours : Certains marathons sont plats et rapides, tandis que d’autres sont plus vallonnés et difficiles. Choisissez un parcours adapté à votre niveau de forme physique et à vos préférences en matière de paysages et de dénivelé.
  • Tenez compte de la taille de l’événement : Les grands marathons attirent des milliers de participants et offrent souvent une ambiance festive et de nombreux points de ravitaillement. Les marathons plus petits et locaux sont souvent moins bondés et plus intimistes. Réfléchissez à ce qui vous convient le mieux en termes d’expérience et de soutien.
  • Prenez en compte la météo et la saison : La météo peut avoir un impact significatif sur votre performance et votre plaisir lors de la course. Choisissez un marathon qui se déroule dans des conditions météorologiques auxquelles vous êtes habitué et qui vous conviennent.
  • Vérifiez la logistique : Assurez-vous que le marathon choisi est facilement accessible, dispose de suffisamment d’hébergements à proximité et propose des services tels que le transport des sacs, le chronométrage électronique et les zones de récupération. Évaluez le coût : Les frais d’inscription varient d’un marathon à l’autre et peuvent inclure des extras tels que des médailles, des t-shirts ou des repas. Prenez en compte votre budget et comparez les avantages offerts pour chaque événement.
  • Recherchez des marathons caritatifs : Si vous souhaitez courir pour une cause qui vous tient à cœur, recherchez des marathons qui soutiennent des organisations caritatives ou qui permettent de collecter des fonds pour des projets spécifiques.

2 : Établissez un plan d’entraînement réaliste.

Établissez un plan d’entraînement personnalisé en fonction de votre niveau de forme physique actuel, de vos objectifs de course et de vos contraintes de temps. Prévoyez entre 16 et 20 semaines de préparation.

  • Évaluez votre niveau de forme actuel : Avant de commencer, déterminez où vous en êtes en termes de condition physique, de distance parcourue et de rythme. Si vous n’avez jamais couru auparavant, il est recommandé de commencer par un programme de course à pied pour débutants et de progresser jusqu’à courir régulièrement 5 à 10 km.
  • Fixez-vous un objectif réaliste : Pour votre premier marathon, il est préférable de viser à le terminer plutôt qu’à atteindre un temps précis. Vous pourrez ajuster vos objectifs pour les marathons suivants en fonction de vos progrès.
  • Prévoyez suffisamment de temps pour la préparation : La plupart des plans d’entraînement pour un premier marathon durent entre 16 et 20 semaines. Adaptez la durée en fonction de votre niveau de forme et de l’échéance de votre marathon.
  • Structurez votre programme hebdomadaire : Un plan d’entraînement pour marathon doit inclure différents types de séances :Sorties en endurance fondamentale (2 à 3 fois par semaine) : Courir à un rythme confortable pour développer votre endurance.Séances de fractionné (1 fois par semaine) : Alterner entre des phases d’effort intense et des phases de récupération pour améliorer votre vitesse et votre résistance.Sorties longues (1 fois par semaine) : Courir à un rythme modéré pendant une durée plus longue, en augmentant progressivement la distance chaque semaine.Repos et récupération (1 à 2 jours par semaine) : Laissez votre corps récupérer et évitez de courir ces jours-là. Vous pouvez pratiquer des activités douces, comme le yoga ou la marche.
  • Intégrez des exercices de renforcement musculaire et d’étirements : Complétez votre programme d’entraînement avec des exercices de renforcement musculaire et d’étirements pour améliorer votre force, votre équilibre et votre souplesse.
  • Adaptez votre programme en fonction de vos progrès et de votre ressenti : Écoutez votre corps et ajustez votre plan d’entraînement si nécessaire. Si vous ressentez une fatigue excessive, des douleurs ou des signes de sur-entraînement, n’hésitez pas à réduire la charge d’entraînement temporairement.
  • Planifiez des courses de préparation : Inscrivez-vous à des courses plus courtes, comme des 10 km ou des semi-marathons, pour vous habituer à l’ambiance des courses et tester vos stratégies de course.

3 :  Augmentez progressivement votre volume d’entraînement.

Respectez la règle du 10 % : n’augmentez pas votre volume d’entraînement de plus de 10 % par semaine. Cela permettra à votre corps de s’adapter en douceur et de minimiser les risques de blessures.

La règle des 10 % est une directive générale utilisée en course à pied pour minimiser les risques de blessures liées à l’entraînement, en particulier chez les débutants ou les coureurs qui augmentent progressivement leur volume d’entraînement. La règle stipule que vous ne devez pas augmenter votre distance de course hebdomadaire de plus de 10 % par rapport à la semaine précédente.

L’idée derrière cette règle est d’éviter d’accroître trop rapidement la charge de travail sur le corps, ce qui peut entraîner des blessures dues à la surcharge, telles que les tendinites, les fractures de fatigue ou les problèmes articulaires. En augmentant progressivement la distance parcourue, vous permettez à votre corps de s’adapter et de se renforcer en réponse à l’augmentation du stress.

Par exemple, si vous courez actuellement 20 km par semaine, la règle des 10 % suggère que vous ne devriez pas augmenter votre distance hebdomadaire à plus de 22 km la semaine suivante (20 km + 2 km, soit 10 % de 20 km). Cette approche progressive permet de réduire les risques de blessures et d’améliorer les performances à long terme.

Il est important de noter que la règle des 10 % n’est pas une formule magique applicable à tous les coureurs. Certains coureurs expérimentés peuvent être en mesure d’augmenter leur volume d’entraînement plus rapidement sans risque de blessure, tandis que d’autres peuvent avoir besoin d’une progression plus lente. La clé est d’écouter votre corps et d’ajuster votre plan d’entraînement en fonction de vos progrès et de votre ressenti.


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4 :  Variez vos entraînements.

Alternez entre les séances de course à pied en endurance fondamentale, les séances de fractionné, les sorties longues et les séances de récupération. Cela vous aidera à développer votre endurance, votre vitesse et votre résistance.

Varier ses entraînements lors de la préparation à un marathon est essentiel pour plusieurs raisons :

  • Amélioration de l’endurance : Les sorties longues et les courses en endurance fondamentale permettent de développer votre capacité aérobique, d’accroître la résistance musculaire et de renforcer votre système cardiovasculaire, autant d’éléments essentiels pour tenir la distance lors d’un marathon.
  • Développement de la vitesse : Les séances de fractionné (alternance entre des phases d’effort intense et des phases de récupération) aident à améliorer votre vitesse et votre capacité à maintenir un rythme soutenu sur de longues distances.
  • Renforcement musculaire et prévention des blessures : Intégrer des exercices de renforcement musculaire et de flexibilité dans votre programme permet de renforcer les muscles, les tendons et les ligaments, de réduire les déséquilibres musculaires et d’améliorer la stabilité articulaire. Cela contribue à prévenir les blessures et à améliorer la performance globale.
  • Adaptation du corps : Varier les types d’entraînement sollicite différents systèmes énergétiques et groupes musculaires, ce qui aide votre corps à s’adapter et à se renforcer face à diverses sollicitations.
  • Éviter la monotonie : La variété des entraînements contribue également à maintenir votre motivation et à éviter la lassitude qui peut découler d’un programme d’entraînement répétitif et monotone.
  • Gestion du stress et récupération : Alterner entre des séances intenses et des séances plus légères ou de récupération permet de mieux gérer le stress d’entraînement et d’éviter le sur-entraînement. Des jours de repos et des séances de récupération actives aident à la régénération musculaire et à la prévention des blessures.

En intégrant une variété d’entraînements dans votre programme de préparation à un marathon, vous donnerez à votre corps les meilleures chances de s’adapter, de progresser et d’être prêt pour le jour de la course.

5 :  N’oubliez pas les exercices de renforcement musculaire et d’étirement.

Incluez des séances de renforcement musculaire et d’étirements dans votre routine d’entraînement pour améliorer votre force, votre équilibre et votre souplesse.

Inclure des exercices de renforcement musculaire et d’étirements dans votre routine d’entraînement est crucial pour améliorer votre force, votre équilibre et votre souplesse lors de la préparation à un marathon. Voici quelques exemples d’exercices que vous pouvez intégrer dans votre programme :

Renforcement musculaire :

  • Squats : Cet exercice renforce les cuisses, les fessiers et les mollets. Tenez-vous debout, les pieds légèrement plus écartés que la largeur des épaules. Fléchissez les genoux et abaissez vos hanches, comme si vous vous asseyiez sur une chaise, puis revenez à la position de départ.
  • Fentes : Cet exercice cible les muscles des cuisses et des fessiers. Tenez-vous debout, les pieds écartés de la largeur des hanches. Faites un grand pas en avant avec un pied et pliez les deux genoux pour former un angle de 90 degrés. Poussez sur votre pied avant pour revenir à la position initiale, puis changez de pied.
  • Gainage : Cet exercice renforce les muscles du tronc. Allongez-vous sur le ventre et soulevez votre corps en vous appuyant sur vos avant-bras et la pointe de vos pieds. Maintenez une position droite et rigide, sans laisser vos hanches s’affaisser, pendant 30 à 60 secondes.
  • Pompes : Cet exercice travaille les muscles du haut du corps, y compris les pectoraux, les triceps et les deltoïdes. Placez vos mains légèrement plus larges que la largeur des épaules et vos pieds ensemble. Descendez en pliant les coudes et en gardant le corps droit, puis revenez à la position de départ en poussant vos mains contre le sol.
  • Exercices pour les mollets : Renforcez vos mollets en vous tenant debout sur une marche, les talons dans le vide, puis en montant et descendant sur la pointe des pieds.

Étirements : 

Les étirements sont un élément clé de la préparation à un marathon, car ils aident à améliorer la souplesse, à prévenir les blessures et à faciliter la récupération. Voici quelques étirements essentiels pour les coureurs :

  • Étirement des mollets : Placez-vous debout face à un mur, les mains appuyées dessus. Avancez un pied et gardez l’autre jambe en arrière, les talons au sol. Penchez-vous vers le mur pour étirer les mollets de la jambe arrière. Maintenez pendant 20 à 30 secondes et changez de jambe.
  • Étirement des ischio-jambiers : Asseyez-vous avec une jambe tendue devant vous et l’autre pliée, le pied contre la cuisse de la jambe tendue. Penchez-vous en avant et essayez de toucher vos orteils avec les mains. Maintenez pendant 20 à 30 secondes et changez de jambe.
  • Étirement des quadriceps : Tenez-vous debout, appuyez-vous sur un mur ou une chaise pour l’équilibre si nécessaire. Saisissez votre pied droit avec la main droite et tirez doucement vers vos fesses, en gardant les genoux ensemble. Maintenez pendant 20 à 30 secondes et changez de jambe.
  • Étirement des fessiers : Allongez-vous sur le dos, les genoux pliés et les pieds à plat sur le sol. Croisez votre cheville droite sur votre cuisse gauche juste au-dessus du genou. Saisissez votre cuisse gauche et tirez-la doucement vers votre poitrine. Maintenez pendant 20 à 30 secondes et changez de jambe.
  • Étirement des fléchisseurs de la hanche : Mettez-vous en position de fente, le genou droit au sol et le pied gauche en avant. Penchez-vous légèrement vers l’avant et maintenez la position pendant 20 à 30 secondes. Changez de jambe et répétez.
  • Étirement des adducteurs : Asseyez-vous au sol, les pieds joints et les genoux vers l’extérieur. Tenez vos pieds avec vos mains et tirez-les doucement vers vous, en rapprochant vos genoux du sol. Maintenez pendant 20 à 30 secondes.

Quand effectuer les étirements :

  • Étirements dynamiques : Avant l’entraînement, privilégiez les étirements dynamiques pour préparer vos muscles et articulations à l’exercice. Ceux-ci peuvent inclure des mouvements comme des jambes balancées, des fentes marchées et des rotations du tronc.
  • Étirements statiques : Après l’entraînement, effectuez des étirements statiques pour améliorer la flexibilité et faciliter la récupération. C’est le moment idéal pour effectuer les étirements mentionnés ci-dessus, en les maintenant pendant 20 à 30 secondes chacun.
  • Jours de récupération : Les étirements peuvent également être bénéfiques lors des jours de récupération pour aider à relâcher les tensions musculaires et favoriser la relaxation.

Il est important d’écouter votre corps et de ne pas forcer un étirement au-delà de votre niveau de confort. Prenez le temps de vous familiariser avec les étirements essentiels pour les coureurs et assurez-vous de les effectuer régulièrement pour optimiser vos performances et votre préparation en vue du marathon.

6 :  Écoutez votre corps .

Apprenez à reconnaître les signes de fatigue et les symptômes de blessure. Si vous ressentez des douleurs persistantes, consultez un professionnel de la santé pour éviter de graves complications.

Apprendre à reconnaître les signes de fatigue et les symptômes de blessure est essentiel pour prévenir les problèmes et optimiser votre entraînement en préparation à un marathon. Voici quelques conseils pour vous aider à identifier ces signes et symptômes :

  • Écoutez votre corps : Soyez attentif aux signaux que votre corps vous envoie. Si vous ressentez des douleurs inhabituelles, des raideurs, des gonflements ou des tensions, il est important de ne pas ignorer ces signes. Ils peuvent indiquer un problème sous-jacent qui nécessite une attention particulière.
  • Faites attention à la fatigue excessive : La fatigue est normale après un entraînement intensif, mais si vous vous sentez constamment épuisé, même après une période de repos suffisante, cela peut être un signe de sur-entraînement ou d’un problème de santé sous-jacent. D’autres signes de fatigue excessive peuvent inclure une diminution des performances, des problèmes de sommeil, une perte d’appétit et un état d’esprit négatif.
  • Surveillez les changements dans votre démarche : Si vous remarquez des changements dans votre façon de courir, comme un boitement ou une modification de l’appui de vos pieds, cela peut être un signe de blessure ou de fatigue. N’ignorez pas ces changements et consultez un professionnel de la santé si nécessaire.
  • Prenez en compte les douleurs persistantes : Les douleurs qui persistent après plusieurs jours de repos ou qui s’aggravent avec l’entraînement peuvent être un signe de blessure. Ne tentez pas de “courir à travers la douleur” et consultez un médecin ou un physiothérapeute pour évaluer la situation.
  • Repérez les signes d’inflammation : Les rougeurs, les gonflements et la chaleur autour d’une articulation ou d’un muscle peuvent indiquer une inflammation ou une blessure. Si vous remarquez ces signes, il est important de les traiter rapidement pour éviter d’aggraver le problème.
  • Soyez attentif à vos progrès : Si vous constatez une stagnation ou une régression de vos performances malgré un entraînement régulier, cela peut être un signe de fatigue ou de blessure. Il est crucial d’ajuster votre programme d’entraînement en conséquence et de prendre des mesures pour favoriser la récupération.
  • Tenez un journal d’entraînement : Notez vos séances d’entraînement, vos ressentis, vos douleurs et vos progrès. Un journal d’entraînement peut vous aider à identifier les tendances et les problèmes potentiels avant qu’ils ne deviennent de véritables blessures.

En résumé, écoutez votre corps, surveillez les signes de fatigue et de blessure, et n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé si nécessaire. La prévention et la récupération sont des éléments clés pour assurer une préparation réussie à un marathon et pour éviter les problèmes à long terme.

7 :  Trouvez le bon équipement.

Investissez dans une paire de chaussures adaptée à votre type de foulée et à votre morphologie. Pensez également à vous équiper de vêtements de course confortables et adaptés aux conditions météorologiques.

Reconnaître votre type de foulée et choisir la bonne paire de chaussures de course à pied en fonction de votre foulée et de votre morphologie est essentiel pour optimiser vos performances et réduire les risques de blessures. Voici quelques conseils pour y parvenir :

Ma foulée de Supinateur

Identifiez votre type de foulée :

  • Pronatrice : Le pied s’affaisse vers l’intérieur lors de l’atterrissage, absorbant ainsi les chocs. Cela peut provoquer un stress excessif sur les genoux et les hanches.
  • Supinatrice : Le pied roule vers l’extérieur, ce qui peut entraîner une mauvaise absorption des chocs et un stress accru sur les articulations.
  • Neutre : La répartition du poids est équilibrée, avec une absorption des chocs et un mouvement du pied appropriés.

Pour déterminer votre type de foulée, vous pouvez consulter un spécialiste dans un magasin de chaussures de course à pied ou analyser l’usure de vos chaussures actuelles.

Choisissez des chaussures adaptées à votre foulée :

  • Pronatrice : Optez pour des chaussures de stabilité ou de contrôle du mouvement avec un soutien supplémentaire pour l’arche et une semelle rigide pour réduire la pronation excessive.
  • Supinatrice : Choisissez des chaussures avec un bon amorti et une flexibilité accrue pour compenser la faible absorption des chocs et encourager une répartition plus uniforme du poids.
  • Neutre : Vous pouvez opter pour des chaussures de course à pied neutres qui offrent un bon équilibre entre soutien et amorti.

Prenez en compte votre morphologie :

  • Poids léger : Si vous êtes léger, vous pouvez vous permettre des chaussures avec moins d’amorti et un soutien moindre.
  • Poids moyen à lourd : Si vous pesez plus, optez pour des chaussures avec un bon amorti et un soutien adéquat pour mieux protéger vos articulations.
  • Essayez les chaussures : Essayez plusieurs modèles et marques pour trouver la chaussure qui vous convient le mieux. Portez les chaussettes que vous utiliserez pour courir et essayez les chaussures en fin de journée, lorsque vos pieds sont légèrement gonflés. Assurez-vous d’avoir suffisamment d’espace pour bouger vos orteils et que le talon est bien maintenu.
  • Quand changer de chaussures : La durée de vie d’une paire de chaussures de course à pied varie en fonction de l’usure, de la qualité et du coureur, mais en général, il est recommandé de les changer tous les 500 à 800 kilomètres. Surveillez l’usure de la semelle, l’amorti et le soutien pour déterminer quand il est temps de les remplacer.

En suivant ces conseils, vous pourrez choisir la bonne paire de chaussures en fonction de votre foulée et de votre morphologie, améliorant ainsi vos performances et réduisant les risques de blessures.


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8 :  Préparez-vous mentalement.

Le mental joue un rôle crucial dans la réussite d’un marathon. Développez des stratégies pour gérer le stress et rester motivé tout au long de l’entraînement et de la course.

Se préparer mentalement pour un marathon est tout aussi important que la préparation physique. Voici quelques conseils pour développer un mental fort et gérer le stress et la motivation tout au long de l’entraînement et de la course :

  • Fixez-vous des objectifs réalistes : Établissez des objectifs spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis (SMART) pour votre marathon. Cela vous donnera un but à atteindre et vous aidera à rester concentré et motivé.
  • Visualisation : La visualisation est une technique puissante pour vous aider à vous préparer mentalement. Imaginez-vous en train de courir le marathon, en surmontant les difficultés et en franchissant la ligne d’arrivée. La visualisation peut renforcer votre confiance et vous aider à vous préparer à affronter les défis de la course.
  • Entraînez-vous à rester positif : Apprenez à reconnaître les pensées négatives et à les remplacer par des pensées positives. Lorsque vous vous surprenez à penser que vous ne pouvez pas réussir, remplacez cette pensée par des affirmations positives, comme “Je suis fort et je peux le faire”.
  • Gérez le stress et l’anxiété : Trouvez des techniques pour gérer le stress et l’anxiété pendant l’entraînement et la course, comme la respiration profonde, la méditation ou l’exercice de pleine conscience. Ces techniques peuvent vous aider à rester calme et concentré.
  • Pratiquez la patience : La préparation d’un marathon prend du temps et des efforts. Soyez patient avec vous-même et votre progression. Acceptez que l’entraînement puisse être difficile et que vous puissiez rencontrer des obstacles en cours de route.
  • Trouvez une source de motivation : Que ce soit un ami, un groupe de course ou une cause qui vous tient à cœur, trouvez ce qui vous motive à continuer à courir même lorsque cela devient difficile. Cette motivation peut vous aider à persévérer dans les moments difficiles.
  • Préparez-vous pour le mur : Le “mur” est un point au cours d’un marathon où les coureurs ressentent souvent une fatigue extrême et une baisse de motivation. Apprenez à reconnaître les signes du mur et préparez des stratégies pour le surmonter, comme la gestion de l’alimentation et de l’hydratation, ou la division de la course en segments plus petits et gérables.
  • Célébrez vos réussites : N’oubliez pas de célébrer vos réussites tout au long de votre entraînement, qu’il s’agisse d’atteindre un objectif de distance, d’améliorer votre temps ou de terminer une séance d’entraînement difficile. Célébrer vos progrès vous aidera à rester motivé et concentré sur votre objectif ultime.

En mettant en pratique ces conseils et en développant une attitude mentale positive, vous serez mieux préparé à gérer le stress et à rester motivé tout au long de votre entraînement et de votre marathon.

9 :  Testez votre stratégie de nutrition et d’hydratation.

Expérimentez différentes boissons énergétiques et collations pour déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vous en termes de digestion et d’apport énergétique. N’oubliez pas de vous hydrater régulièrement.

Tester votre stratégie de nutrition et d’hydratation avant le marathon est essentiel pour vous assurer d’avoir suffisamment d’énergie et de rester hydraté pendant la course. Voici quelques conseils pour expérimenter et déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vous :

  • Entraînez-vous avec ce que vous prévoyez de consommer pendant la course : Lors de vos longues sorties d’entraînement, utilisez les boissons énergétiques, les gels ou les barres énergétiques que vous prévoyez de consommer pendant le marathon. Cela vous permettra de vous habituer à leur goût et à leur texture et de savoir comment votre corps réagit à ces produits.
  • Testez différentes marques et types de produits énergétiques : Il existe de nombreux produits énergétiques sur le marché, et ce qui fonctionne pour une personne ne fonctionnera pas nécessairement pour une autre. Essayez différents produits pour trouver ceux qui conviennent le mieux à votre estomac et qui vous fournissent l’énergie dont vous avez besoin.
  • Pratiquez la consommation régulière d’eau ou de boissons énergétiques : Pendant vos entraînements, entraînez-vous à boire de petites quantités d’eau ou de boissons énergétiques à intervalles réguliers (par exemple, toutes les 15 à 20 minutes) pour vous assurer de rester hydraté sans surcharger votre estomac.
  • Planifiez votre apport en calories : Pour maintenir votre niveau d’énergie pendant un marathon, il est important de consommer régulièrement des calories. Essayez de consommer environ 30 à 60 grammes de glucides par heure, en tenant compte de vos besoins individuels et de votre tolérance.
  • Faites attention aux signes de déshydratation et d’hyperhydratation : Surveillez les signes de déshydratation (bouche sèche, urine foncée, étourdissements) et d’hyperhydratation (nausées, maux de tête, confusion) pour ajuster votre consommation d’eau en conséquence.
  • Ne négligez pas l’électrolyte : Les électrolytes, tels que le sodium, le potassium et le magnésium, sont essentiels pour maintenir l’équilibre hydrique et prévenir les crampes musculaires. Assurez-vous que votre stratégie d’hydratation inclut des boissons contenant des électrolytes ou prenez des suppléments d’électrolytes si nécessaire.
  • Adaptez votre stratégie en fonction des conditions climatiques : Les conditions climatiques peuvent affecter vos besoins en eau et en énergie. Par temps chaud et humide, vous devrez peut-être augmenter votre consommation d’eau, tandis que par temps froid, vous devrez peut-être ajuster votre apport calorique.
  • N’essayez rien de nouveau le jour de la course : Ne testez pas de nouveaux produits énergétiques ou d’hydratation le jour du marathon. Vous ne savez pas comment votre corps réagira et cela pourrait causer des problèmes gastro-intestinaux ou d’autres complications.

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10 :  Simulez les conditions de la course.

Inscrivez-vous à des courses de préparation, comme des semi-marathons, pour vous habituer à l’ambiance des courses et tester vos stratégies de course.

  • Simuler les conditions de la course et participer à des courses de préparation est une excellente façon de vous préparer mentalement et physiquement pour votre premier marathon. Voici quelques conseils pour tirer le meilleur parti de ces expériences :
  • Choisissez des courses de préparation similaires : Inscrivez-vous à des courses de préparation, comme des semi-marathons ou des 10 km, qui présentent des conditions similaires à votre marathon cible en termes de parcours, de dénivelé et de climat. Cela vous aidera à vous adapter aux défis spécifiques de la course.
  • Utilisez ces courses comme des répétitions générales : Traitez ces courses de préparation comme des répétitions générales pour votre marathon. Testez votre équipement, vos stratégies de nutrition et d’hydratation, et votre rythme de course pour voir ce qui fonctionne le mieux pour vous.
  • Habituez-vous à l’ambiance des courses : Les courses de préparation sont l’occasion de vous familiariser avec l’atmosphère des courses, notamment le stress de la ligne de départ, le fait de courir avec d’autres personnes et la gestion des ravitaillements.
  • Gérez votre rythme : Apprenez à gérer votre rythme pendant les courses de préparation. Essayez de courir à un rythme constant et confortable, sans partir trop vite ni trop lentement. Cela vous aidera à économiser de l’énergie pour la fin de la course.
  • Pratiquez la stratégie de course : Utilisez les courses de préparation pour expérimenter différentes stratégies de course, comme courir en groupe, prendre des pauses marchées ou ajuster votre rythme en fonction des conditions. Cela vous permettra de déterminer ce qui fonctionne le mieux pour vous et d’adapter votre plan de course en conséquence.
  • Apprenez de vos erreurs : Après chaque course de préparation, évaluez ce qui a bien fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné. Identifiez les domaines à améliorer et ajustez votre entraînement et vos stratégies en conséquence.
  • Ne vous mettez pas trop de pression : N’oubliez pas que les courses de préparation sont là pour vous aider à vous préparer et à vous adapter. Ne vous mettez pas trop de pression pour atteindre un certain temps ou une performance. L’objectif principal est d’apprendre et de vous préparer pour le marathon.

Conclusion :

En suivant ces conseils et en vous préparant de manière structurée, vous poserez les bases solides nécessaires pour réussir votre premier marathon. Rappelez-vous que chaque coureur est unique, et il est essentiel de rester à l’écoute de votre corps tout au long du processus. La patience, la persévérance et l’adaptation seront vos meilleurs alliés pour surmonter les défis et vivre une expérience mémorable. Alors, lacez vos chaussures, respirez profondément et lancez-vous dans cette incroyable aventure qu’est le marathon. Bonne chance et bon entraînement !